presenté à la cour en ce temps là, qu’elle homologue tacitement87.
Ces deux arrests sont encore imprimés dans un ouvrage particulier du mesme M. du Boulay qui a pour titre : Memoires historiques sur la proprieté et seigneurie du Pré-aux-Clercs88. Ainsi nous nous contenterons d’en rapporter icy trois : un du Parlement, du 23 decembre 1622, portant recision du contrat fait avec la reine Marguerite le 31 juillet 1606, et deux autres du grand conseil contre Messieurs de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prez, des années 1645 et 1646, parce que ces trois arrests, estant joints avec les deux dont nous venons de parler, qui sont entre les mains de tout le monde, sont plus que suffisans pour assurer la proprieté et la seigneurie du Pré-aux-Clercs à l’Université.
Arrest du Parlement du 23 décembre 1622.
Entre les recteur, doyens, procureurs et supposts de l’Université de Paris, demandeurs en lettres de recision, requeste civile et ampliation des 15 avril 1614 et 13 fevrier 1616, et encore aux fins
87. M. Bonnardot, dans son très intéressant et très utile ouvrage sur les Plans de Paris, cite plusieurs de ces mesurages du Pré-aux-Clercs : « 1641–94, plan et mesure du territoire du Pré-aux-Clercs par de Vaulezard, aux archives », p. 232. — Ce Vaulezard est le même dont Naudé nous a vanté la science et décrit les haillons dans un passage du Mascurat, p. 270. — « 1674, plan et arpentage du grand Pré-aux-Clercs. » Bonnardot, p. 232.
88. C’est l’ouvrage que nous avons si souvent cité.