Page:Variétés Tome VI.djvu/103

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De Nantes, sept vingt-un mil neuf cens sept livres.

De Tholouze, quatre-vingt-un mil six cens livres.

De Montpellier, six vingt-un mil six cens livres.

De Dijon, sept vingt-trois mil quatre cens vingt-trois livres.

D’Aix, huict vingt cinq mil trois cens dix livres.

De Grenoble, neant, pour ce que le tout se consume sur le lieu.

Somme, sept millions deux cens quatre-vingt mil quatre cens vingt-cinq livres22.

Seconde recepte de l’espargne.

L’estat de ces deniers s’appelle première recette de l’espargne ; la seconde est celle des finances, dont nous avons secondement promis de parler ; mais ce sera beaucoup plus succinctement que de l’autre, attendu qu’il n’y a autre ceremonie que de les bailler, comme elles sont au conseil, au plus offrant et dernier encherisseur, pour 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou autre nombre d’années, et, après cela, les fermiers sont tenus la plus part d’apporter immediatement les deniers entre les mains du thresorier de l’espargne, ou d’acquitter de quartier en quartier les assignations qui se lèvent sur eux, tout ainsi que les receveurs generaux, les quels à ceste occasion contraignent les receveurs particuliers et les particuliers les collecteurs23, chacun en divers temps qui se mesurent à chacun des dits quatre quartiers. Voyons donc ceste seconde recepte :



23. « Et les collecteurs le peuple », est-il fort justement ajouté dans la pièce de 1607.