Page:Variétés Tome VI.djvu/105

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du domaine dauphinal, et six vingt-six mil livres au payement de quelques debtes, celle-cy à neant.

De la ferme du convoy de Bourdeaux25, les charges payées, deux cens quatre-vingt-dix mil livres.

De la ferme de la comptabilité de Bourdeaux, trois cens soixante mil livres.

Des traictes foraines d’Anjou26, deux cens quatre-vingt mil livres.

Des peages de Loire, quatre cens mil livres.

De la subvention des villes franches, et l’escu pour thonneau de vin, six cens cinquante mil livres.

De l’escu pour muid de sel passant à Rouën, cent cinquante mil livres.

De l’escu pour muid de sel passant par Ingrande, soixante-dix mil livres.

Des sept deniers pour minot de sel entrant en Bourgongne, trente mil livres.

Du vin de Picardie, cinquante mil livres.

Des trente sols pour muid de sel qui se prend en Brouage, soixante mil livres.



25. Droits perçus sur les vaisseaux marchands du port de Bordeaux à qui l’on donnoit pour sauvegarde un convoi de vaisseaux de guerre. En 1649, d’après l’État général du revenu pour cette année-là, la ferme du convoi de Bordeaux rapportoit deux millions trois cent mille livres.

26. La traite foraine, l’une des cinq grosses fermes, étoit un droit levé sur toutes les marchandises qui entroient dans le royaume ou qui en sortoient. L’établissement de la traite d’Anjou, dont il est parlé ici, des bureaux d’Ingrandes, Montluçon et autres lieux qui ne sont pas sur les frontières, étoit alors une chose toute nouvelle.