Page:Variétés Tome VII.djvu/194

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Ny pour régir ton cours une vertu pareille

—-——--Ne luyra désormais.

—-—-La douceur et la probité,
—-—-L’amour et la recognoissance,
La valeur et l’honneur avecques la prudence,
—-——--Ornent sa Majesté.

—-—-C’est la vray ame de Henry,
—-—-De qui tu fus la bien-aymée,
Un phœnix qui renaist de la cendre animée
—-——--D’un père tant chery.

—-—-Père qui te sceut delivrer
—-—-Du frein de la guerre homicide,
Et te fit (se baignant dans les gloires d’Alcide)
Ton bon-heur recouvrer.

—-—-Que donc tu reprennes vigueur ;
—-—-Que tes ennuys gaignent la fuitte,
Et que maints doux plaisirs d’une meilleure suitte
—-——--Relogent dans ton cœur.

—-—-Belle, que tes cheveux espars
—-—-R’aquèrent leur grace et leurs charmes,
Que tes yeux languissants tesmoignent, pour des larmes,
—-——--Des ris de toutes parts.

—-—-Que ce teint de royales fleurs,
—-—-Où la tempeste fait ombrage,
Comme devant remette, en brisant son nuage,
—-——--Ses premières couleurs.

—-—-Relève ce front et ce port,
—-—-Que mesmes l’estranger admire,