Page:Variétés Tome VII.djvu/66

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ques particuliers, au mois de mars dernier, auroient présenté leur requeste à la Cour, tendante à ce qu’à cause des troubles qui sont dans le royaume et que le commerce a cessé universellement par tout ledit royaume et en autres lieux circonvoisins d’iceluy, au moyen de quoy les supplians, qui n’ont autres revenus pour le maintien de leur famille que leur traficq ordinaire, et lequel n’ayant plus de lieu,


du 27 avril 1649, in-4. — 4º Arrêt de la Cour de Parlement portant confirmation des arrêts des 10 et 14 de ce mois, pour la descharge du terme de Pasques, avec deffense aux propriétaires de presenter aucune requeste. Paris, Michel Metayer, demeurant isle Notre-Dame, sur le pont Marie, au Cygne, in-4. C’est d’abord la supplique de P. Chaoues, marchand fripier, artisan bourgeois de Paris, locataire d’une portion de maison sise au coin de la Petite-Friperie. Elle est dirigée contre maître Charles Fustel, bourgeois de Paris, qui, « en depit des arrêts precedemment rendus pour la descharge du loyer echu à Pasques », a fait saisir les meubles du requérant. Vient ensuite l’arrêt qui donne droit à la supplique, dans un dispositif où se trouve cette phrase, dejà en substance sur le titre : « Faict deffense de presenter aucune requeste en nom collectif des propriétaires. » — 5º Arrest de la Cour de Parlement pour la descharge entière des loyers des maisons du quartier de Noël, escheu à Pasques dernier, du 19 may 1649. À Paris, chez Jean Brunet, rue Neuve-Saint-Louys, au Canon-Royal, près le Palais. Il est rendu sur une requête signée par un grand nombre des marchands qui figurent aussi dans celle que nous reproduisons. Ils ont leurs boutiques au Palais, aux grandes et petites salles, aux galeries des prisonniers en la Cour, « et aux environs des gros murs du Palais, rue Barillerie, et sur le Pont-aux-Changeurs ». Ils objectent que ce qui les a engagés à se charger desdits loyers « a esté l’esperance qu’ils ont eue que