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bouche… ; en argot, le tranche-ardent ce sont les mouchettes, et, dans le style des ruelles, « inutile, ôtez le superflu de cet ardent », signifie : laquais, mouchez la chandelle. » V., pour ce dernier exemple, notre t. 6, p. 258.

55. Parola di zergo, cazzo, lit-on dans le Dictionnaire françois-italien d’Oudin. On trouve brichouart avec le même sens dans la 65e des Cent Nouvelles nouvelles. Quand on sait la signification du mot, l’application que Rabelais en a faite, lorsqu’il l’a donné pour nom au prêtre paillard du ch. 22 de son 2e livre, ne paroît que plus vive. La Fontaine, lorsqu’il l’a repris pour sa fable le Curé et le Mort, savoit-il bien ce que ce nom vouloit dire ?

56. Ce mot, comme tant d’autres, a passé de l’argot dans le langage ordinaire, et même dans la langue littéraire.

57. Du grec αρτος. Sauf quelques variations dans la désinence, il est le même pour toutes les langues argotiques.

58. Pivois dans l’argot.

59. Ou lance. En fourbesque, c’est lenza.