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Le Louis d’or1.
À Mademoiselle de Scudery.

Sapho, qui recevez de mille endroits divers
Tant de prose galante et d’agréables vers,


1. Cette pièce agréable « si souvent imitée » comme l’a dit M. Cousin (La Société françoise au XVIIe siècle, t. II, p. 195), ce petit roman monétaire, prototype de tant d’autres, où l’on a mis en scène écus, schellings et même jusqu’à l’humble sou, pour leur faire raconter leur histoire, fut très-remarqué dans la société des précieuses, dont le règne finissoit quand il parut. La première édition fut presque contemporaine des Précieuses ridicules. Elle ne portoit pas le titre inscrit ici. Voici celui qu’on lisoit sur sa première page : La Pistole parlante, ou la Métamorphose du louis d’or, Paris, de Sercy, 1660, in-12. L’année suivante paraissoit une nouvelle édition avec le titre nouveau qui est resté : Le Louis d’or ; à mademoiselle de Scudéry, Paris, Loyson, 1661, in-12. Nous n’en connoissons pas d’autre réimpression séparée. Le Louis d’or ne fut de