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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/100

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Elle se penche.

— Prends-les dans ta bouche, tourne avec ta langue, tourne autour !…

Et de nouveau, elle se jette sur moi ; elle va vite, elle mord ; elle me frotte des lèvres doucement et fort ; elle me calme et elle m’excite.

J’ai un peu honte d’être mouillée dans sa bouche ; j’ai honte d’une honte qui est bonne.

Je veux me lever ; mais elle me force.

— Reste assise, reste assise sur le siège !

Le mot « siège » me rend folle de honte et de plaisir. Et brusquement, pendant qu’elle me suce, sa main fait le tour et son doigt s’enfonce d’un coup derrière.

— Comme tu es chaude par là !

Je pousse un cri ; elle se relève un peu.

— Tout de même, ne crie pas trop fort, nous ne sommes pas seules !

Elle tend l’oreille.

— Écoute ce qu’elle fait, l’autre, dans le cabinet à côté. Tu entends, on dirait une belle petite source. C’est la Russe, tu sais, celle qui était à côté de nous tout à l’heure au bar, je l’ai vue entrer. C’est amusant, hein, d’être renseignée comme cela et c’est gentil de tout savoir sur les gens ! Elle doit avoir des grosses fesses, tu sais ! Des grosses bonnes fesses ! Elle doit être serrée dans sa ceinture !