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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/103

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— On pourrait tirer l’eau, hein ? qu’est-ce que tu en penses, cela ferait plus naturel ?

Bizarre femme ! Mais comme elle m’est supérieure ; comme je l’envie ! Elle n’est pas gênée, elle, par ces petits détails terre à terre. Le bruit de la chasse d’eau emplit la cabine.

Par une dernière gaminerie, peut-être pour me faire penser à autre chose, elle relève ses jupes et montre les lèvres bien écartées de son bon endroit.

Nous sortons. Stasia, réaliste, glisse un shilling à la dame des lavabos. La femme de tout à l’heure s’épile maintenant les cils avec une petite pince menue et compliquée.

— Il est très tard : tu ferais mieux de rentrer avec moi, me dit la Princesse, quand nous sommes revenues dans la salle à moitié vide ; Ronnie doit m’attendre à la maison. Si jamais il te plaît, je t’en ferai cadeau !…

— Y penses-tu Stasia, je suis amoureuse !…

— Tu es folle !…