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Page:Varley - Une jeune fille à la page, 1938.djvu/61

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J’écrase mes fesses contre ses cuisses, contre son pantalon ; je soulève et j’abaisse mon cul, ou bien, sans le soulever, je frotte de droite à gauche dans un mouvement qui me chiffonne les petites lèvres, qui les froisse.

Et alors, il me décharge tout bien au fond, je n’en perds pas une goutte.

Nous voilà revenus à la porte Maillot, le taxi s’arrête.

— C’est vingt francs cinquante !

Il ne bouge pas ; je comprends : il me laisse payer. Sur le trottoir :

— Je te quitte, ma belle, à un de ces jours. Si tu veux me voir, t’as qu’à demander Jimmy au Médrano, on t’indiquera. Ma loge c’est la troisième sur le palier, au bout de l’escalier de fer, pas l’escalier en bois, hein, confonds pas, petite tête ! À un de ces jours, ma belle !…