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entreprises pour elles-mêmes, ils ne s’appliquèrent guère qu’aux bas-reliefs qu’ils entendirent surtout comme partie intégrante de leurs œuvres architecturales. Si la sculpture, comme art indépendant et expressif, en fut retardée dans ses progrès, il faut dire en revanche qu’on dut peut-être à ce retard les naïfs et gracieux monuments laissés par ces hommes : monuments que le ciseau de l’ouvrier semble toujours abandonner à regret, et qui ont dû exiger un soin et une constance, un concours et une dépense qu’on peut à peine s’expliquer aujourd’hui.

NOTES.

(1) Fontaine célèbre de Sienne.

(2) Le Tizio place l’achèvement de cette porte en 1329, et le Malavolti en 1327 ; mais le P. Ugurgieri dans ses Pompe Sanesi donne raison à Vasari. Le Tizio et le Malavolti confondent probablement la porte Romana avec la porte Tufi, qui fut construite l’an 1327, comme le rapporte Neri di Donato (Rer. ital, t. XXV).

(3) Vasari se trompe ; les bas-reliefs du tombeau de l’évêque d’Arezzo sont au nombre de seize, et non pas de douze. Il a oublié de décrire le dixième bas-relief.

(4) Masini, cité par le Baldinucci, attribue à Agostino et à Àgnolo la construction de la forteresse de la porte di Galliera.