Page:Vasari - Vies des peintres - t1 t2, 1841.djvu/287

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

che de son ami Ugolino de Sienne le prouve. Stefano, d’ailleurs, n’a-t-il pas été appelé par ses contemporains « le singe de la nature ? » Bien que Lanzi s’en formalise et trouve le compliment digne d’un siècle grossier, le sens en est clair.

NOTES.

(1) Le Baldinucci, dec. III, sec. 2, p. 33, prétend que Stefano est non seulement élève, mais encore petit-fils de Giotto, par Caterina, fille de Giotto et femme de Riccio di Lapo, qui lui-même était peintre.

(2) Toutes les peintures dont Stefano orna l’église de Santa-Maria-Novella sont détruites.

(3) Le Baldinucci rapporte ces paroles de Cristofano Landini : Stefano da tutti è nominato scimmia della natura ; tanto espresse qualunque cosa volle.

(4) Ce tableau n’existe plus.

(5) Le Baldinucci, dec. V, sec. 2, p. 59, assure que Tommaso était fils de Stefano.

(6) Voyez Giovanni Villani, lib. 7, cap. ult.

(7) Ugolino mourut en 1339, et non en 1349.

(8) Dans sa première édition, Vasari rapporte l’épitaphe suivante, composée en l’honneur d’Ugolino :

      Pictor divinus jacet hoc sub saxo Ugolinus
      Cui Deus æternam tribuat vitamque supernam.