Page:Vasari - Vies des peintres - t1 t2, 1841.djvu/868

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progressifs dont l’école romaine s’enorgueillit à si bon droit. Un des premiers, il rendit avec succès le jeu de la musculature humaine, les effets du clair-obscur et les difficultés des raccourcis. Il donna une vigoureuse impulsion à la perspective, et fut proclamé le plus grand géomètre de son temps. Enfin, si ces titres ne suffisent pas à sa gloire, rappelons que le Pérugin puisa dans ses enseignements la science qu’il communiqua au divin Raphaël.

NOTES.

(1) Pietro della Francesca est appelé par le Pascoli, tom. I, p. 190, et même par d’autres graves auteurs, le père de la perspective. Romano Alberti, pag. 32 de son Trattato della nobiltà della pittura, imprimé à Rome l’an 1585, écrit ; E più di tutti non mai abbastanza lodato Pietro della Francesca dal Borgo-San-Sepolcro, il quale fu eccellentissimo prospettivo ed il maggior geometra de’ suoi tempi, siccome appare per li suoi libri che per la maggior parte sono nella libreria del secondo Federigo duca d’Urbino.

(2) Vasari semble distinguer Bramante de Milan de Bramantino, ce qui serait une erreur.

(3) Voyez la vie de Luca Signorelli de Cortona.

(4) Voyez la vie de Lorenzo di Bicci.

(5) Les peintures de Santa-Maria-delle-Grazie et de San-Bernardo n’existent plus.

(6) Le tableau de Sixte IV et les portraits du palais des Priori ont disparu.

(7) Pietro da Castel-della-Pieve n’est autre que le fameux Pietro