Page:Vasari - Vies des peintres - t1 t2, 1841.djvu/887

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ange, devraient venir à genoux confesser leurs erreurs et faire amende honorable. Heureusement on sait maintenant à quoi s’en tenir sur la religion de ces apôtres fanatiques ou lunatiques. Elle peut encore un moment séduire les forts par l’orgueil, les faibles par la vanité, les uns et les autres par les ravissements qu’elle promet ; mais un éclair de bon sens suffit pour en obtenir justice. — Du reste nous traiterons à fond la question du mysticisme dans les arts, à la suite de biographie de Lorenzo di Credi.

NOTES.

(1) Fra Giovanni prit l’habit en 1407.

(2) Ces peintures ont péri.

(3) On peut voir quelques parties de ces compositions gravées dans la Storia del Duomo d’Orvieto.

(4) La plupart de ces peintures sont détruites.

(5) Le tableau du maître-autel de la Minerve a disparu. On croit que celui de la Nunziata a été transporté dans la chapelle des Caraffi ; mais on ne sait ce qu’il est devenu ensuite.

(6) Dans l’édition des Giunti, p. 258, Vasari dit qu’il était âgé de soixante-neuf ans quand il mourut. Voyez le Baldinucci, sec. iv, p. 96.

(7) Le Baldinucci, Dec. IV, sec. vi, p. 96, donne de nombreux détails sur Zanobi Strozzi. Il dit qu’il naquit en 1412, et qu’il était fils de Benedetto di Caroccio di Lionardo.

(8) Au-dessus de ces vers est une autre inscription ainsi conçue : Hic jacet ven. pictor fr. Jo. de Flo. Ord. P. i4lv.

(9) On a découvert que ces miniatures n’étaient pas d’Attavante, et que Vasari avait été induit en erreur par son correspondant Bartoli. Voyez Morelli, Notizia d’opere di disegno, p. 171.