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(45) Benedetto Diana, dont le style se rapproche beaucoup de celui du Giorgione, peignit, en concurrence avec les Bellini, le tableau de la Limosina qui orne l’oratoire de la confrérie de San-Giovanni.

(46) Giovanni Buonconsigli, surnommé le maréchal (il marescalco), était de Vicence. Vasari et Ridolfi ne font mention que des tableaux qu’il peignit à Venise, et qui aujourd’hui sont détruits ou en mauvais état. Ceux qu’il a laissés dans sa ville natale sont bien conservés et méritent l’attention des connaisseurs. Nous citerons entre autres la Madone de l’oratoire des Turchini, que l’on serait tenté de prendre pour un Raphaël. Les deux tableaux de lui que l’on voit dans la cathédrale de Montagnano sont, dit-on, de 1511 et de 1514 ; mais ces dates sont peu authentiques. Sa célèbre composition de San-Cosimo-della-Giudecca offre cette inscription : Joannes Bonconsilius Marescalcus de Vincentia, 1497.

(47) Dans l’édition du Torrentino, Vasari dit que Simone Bianco, Florentin, se fixa à Venise où il fit quelques bustes de marbre qu’il envoya en France par l’entremise de marchands vénitiens.

(48) Dans un manuscrit qui traite des antiquités de Reggio, on lit que Bartolommeo eut un neveu nommé Prospero Clemento qui se distingua dans l’art de la sculpture.

(49) Agostino Busto, encore appelé Bambaja, Bambara ou Zarabaja, se rendit célèbre par le mausolée de Gaston de Foix qu’il sculpta dans l’églIse de Santa-Marta de Milan. Partie de ce tombeau est maintenant dans la galerie Ambrosiana, et partie dans le palais Arconati. On en voit aussi quelques fragments dans l’Académie des beaux-arts de Brera et dans la riche collection de Giuseppe Rossi. Le Bambaja est encore auteur du fameux tombeau des Biraghi qui fut terminé l’an 1522 à San-Francesco de Milan.

(50) On croit qu’au lieu de Jacopo Davanzo il faut lire Jacopo da Terzo.

(51) Gaspardo et Girolamo Misceroni que l’Alfabeto Pittorico appelle Misuroni, ont gravé pour le grand-duc de Toscane une urne de lapis-lazuli qui est fort renommée.

(52) Vincenzio Verchio ou Civerchio, comme le nomme Ridolfi, était de Crema et non de Brescia. Il résida longtemps à Milan où il forma d’excellents élèves. Il vivait l’an 1535, si l’on ajoute foi au Zibaldone cremasco de Ronna.