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Page:Vasari - Vies des peintres - t3 t4, 1841.djvu/418

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laissons au clairvoyant Lanzi le soin de révéler le secret des attaques envenimées auxquelles notre auteur est incessamment en butte. « On a donné, dit ce consciencieux écrivain, on a donné un sens défavorable aux expressions les pius innocentes de Vasari, et l’on a voulu faire croire que, ne s’occupant qu’à exalter les Florentins, il avait négligé tous les autres Italiens ; comme si, pour rendre une égale justice à ceux-ci, il n’eût pas voyagé et entrepris les recherches les plus ardues. Cependant les commentateurs de toutes les écoles ont fait envers lui ce que les commentateurs de Virgile ont fait envers Servius. Tous en disent du mal, et tous en profitent. Si l’on supprimait de leurs écrits ce que le Vasari a recueilli sur les anciens peintres des écoles vénitienne, bolonaise et lombarde, combien leur histoire ne serait-elle pas défectueuse ? Il nous semble donc que l’on doit savoir gré au Vasari de tout ce qu’il a dit, et se contenter de regretter tout ce qu’il n’a pas dit. »



NOTES.


(1) Cette Annonciation de Francesco a disparu ainsi que presque toutes les peintures qu’il fit à Arezzo et à Florence.

(2) Jacopo fut appelé à Rorne avec Agnolo di Donnino, Sandro Botticello, le Bugiardini, le Granacci et Aristotile da San-Gallo par Michel-Ange Buonarroti, lorsque celui-ci voulut apprendre le mécanisme de la peinture à fresque.