rége, c’est la grande affaire ! » C’est que les œuvres du Corrége étaient trop belles pour ne pas devoir, un jour ou l’autre, exciter cet enthousiasme ; c’est, il faut le dire aussi, que l’art italien avait été poussé trop loin par l’effort de ses premiers maîtres, pour n’être pas arrivé brusquement à sa décadence, et pour laisser à l’homme le plus fort qui lui restât autre chose à faire que de s’approprier la manière d’un autre.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7e/Vasari_-_Vies_des_peintres_-_separateur.jpg/70px-Vasari_-_Vies_des_peintres_-_separateur.jpg)
(1) Le Vasari ne donne la date ni de la naissance ni de la mort du Corrége. Suivant Lanzi, le Corrége est né en 1494, mort en 1534. — Suivant de Piles, il serait né en 1472, et mort en 1513 ; mais cette dernière indication est assurément erronée : on peut s’en assurer par la date bien précise de plusieurs travaux du Corrége. — Son nom patronymique que le Vasari passe sous silence était Allegri. Il signait quelquefois Lieti ou Lieto.
(2) Des deux belles coupoles du Corrége à Parme, l’une est gâtée à ce point qu’on ne peut plus en juger que par les estampes ; l’autre a été entièrement détruite pour agrandir le chœur de l’église, mais César Aretusi en a fait une bonne copie.
(3) Il y a trois tableaux du Corrége au Musée : le Mariage mystique de sainte Catherine d’Alexandrie, le Christ couronné d’épines, Jupiter et Antiope.
« Nous avions au Musée un tableau de ce grand peintre, qui a disparu vers 1816. Où est-il » (Mons. de Stendhal.)