que perdu. Si beaucoup de livres et beaucoup d’hommes, même des plus savants, ont déclaré le contraire, beaucoup de livres et beaucoup d’hommes, moins savants peut-être, mais assurément mieux informés sur cette matière, répondront à qui les interrogera : d’abord nous demandons la priorité pour le Vasari, notre auteur ; la méthode n’est pas son défaut ; mais il suffirait cependant, il nous semble, de le lire avec soin pour comprendre la pratique entière de l’habile Guglielmo, son patron. Il y a encore, à notre connaissance, le livre du moine Théophile, intitulé : De omni scientia picturæ artis, qui contient entre autres instructions relatives aux verres de toutes espèces, un chapitre intitulé : De ornatu picturœ in vitro ; c’est le vingtième du livre ; puis, l’ouvrage d’Antonio Neri, chimiste florentin, traduit dans plusieurs langues, et entre antres en français par d’Holbach ; imprimé par les Giunti, qui publièrent aussi les oeuvres de Vasari ; le Livre singulier de Bernard de Palissy ; 1’Art de la Verrerie, d’Haudiquer de Blancourt, publié en 1667 ; le Traité de peinture sur verre, de Pierre Levieil, en 1794 ; le Mémoire d’Avelin, en 1787 ; les Rapports de MM. Darcet et Brongniart, l’un du 16 août 1826, l’autre du 7 juin 1828.
Cette succession d’écrivains, assurément tous compétents, et dont plusieurs ont été des praticiens de la plus grande habileté, suffit largement pour fournir, à ceux qui voudraient cultiver maintenant cet art, des moyens utiles et de bons conseils. Le peu de lecture et l’isolement où s’enferment beaucoup de