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Page:Vasari - Vies des peintres - t5 t6, 1841.djvu/305

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faits par Michel-Ange sur les murailles de la maison de ville et de la maison de campagne des Buonarroti. Il ajoute que l’on remarque déjà dans ces essais le génie qui devait enfanter tant de chefs-d’œuvre.

(5) Ce traité, où l’on voit le maître payer un salaire à l’écolier, ferait croire que Michel-Ange était déjà habile lorsqu’il entra chez le Ghirlandaio.

(6) Martino, dit Mariette, se nommait Martin Schoen, et avait pour chiffre M.S. D’un autre côté, Vasari, au commencement de la vie de Marc-Antoine, fait mention d’un peintre d’Anvers nommé Martino, auteur de nombreuses gravures marquées M. G., chiffre qu’employa Martin de Clef, et que le père Orlandi explique par Martinus Clevensis Augustanus. Vasari attribue positivement à Martin d’Anvers la gravure du saint Antoine ; mais cet artiste se servait du chiffre M4S, et non de celui que cite Vasari. Peut-être est-ce une erreur typographique des Giunti ? Il est possible que la marque M. C. doive s’interpréter par Martinus Calenbachius, d’après ce que dit Joachim Sandrart dans son Academia picturœ, imprimée à Nuremberg en 1683, in-fol., lib. III, part. II, cap. 2, num. 11 : « Martinus Schœnius qui Calenbachii in lucem editus, Colmarii deinde larem fixit. » Sandrart assure que ce Martin fut l’auteur de la gravure du saint Antoine copiée par Michel-Ange.

(7) Ces deux chaires se voient dans l’église de San-Lorenzo, à Florence. Chacune d’elles est portée par quatre colonnes de marbre, et ornée de beaux bas-reliefs en bronze de Donato.

(8) Voyez la vie de Torrigiano.

(9) On peut voir une gravure de cette tête de faune à la vignette qui suit l’épître dédicatoire de la vie de Michel-Ange par Condivi (édition de Florence, 1746).

(10) Condivi semble contredire ce qu’avance ici Vasari. « Lodovico, écrit-il, s’emporta contre le Granacci, qui venait lui demander Michel-Ange au nom de Laurent, jusqu’à l’accuser de débaucher son fils, et protesta que jamais il ne souffrirait qu’on en fît un tailleur de pierres. » Cependant les deux auteurs finissent par être d’accord, car Condivi ajoute ; « Dès que Lodovico fut en présence de Laurent, il témoigna la plus grande soumission, et lui offrit même sa famille, son bien et sa vie. »