travaux qui lui ont été confiés à l’occasion des noces de la sérénissime reine Jeanne et de l’illustrissime prince de Florence.
Simone Mosca joignit au talent de sculpteur celui d’architecte. C’est essentiellement à la réunion de ces deux talents, il n’en faut pas douter, qu’il dut la prodigieuse habileté qu’il déploya dans l’art du décorateur. En effet, le mérite du Mosca réside moins dans la beauté des ornements considérés en eux-mêmes, que dans leur harmonie et leur accord avec les édifices auxquels ils sont liés. Là où le Mosca s’est exercé, une intelligence unique semble avoir présidé à la décoration et à la construction, et de telle sorte que l’on ne saurait décider si Tarchitecte fut le décorateur, ou le décorateur l’architecte. De cette unité ressort la suprême perfection qui distingue ses œuvres et que ses contemporains récompensèrent par cette juste admiration dont Vasari s’est rendu l’écho.
Si les résultats obtenus par le Mosca et la plupart des grands ouvriers de son siècle sont effectivement dus à la réunion et à l’accord des différents arts dans l’enseignement et la pratique, n’est-on pas amené à en inférer qu’aujourd’hui la faiblesse et l’énervement des arts sont les conséquences rigoureuses de leur désaccord et de l’isolement auquel chacun d’eux a été condamné par les procédés et les