Fiorenzo de Pérouse, et son corps fut déposé dans la sépulture de sa famille.
Aucune épitaphe ne rappelle aujourd’hui le lieu où il repose, et il paraît certain qu’on ne lui éleva aucun monument.
Les monuments qu’on destine à perpétuer la mémoire des morts n’étant jamais que des compositions d’une matière fragile et périssable, tous les arts auraient en vain tenté d’en consacrer un à Galeazzo qui ne fût en grandeur et en durée fort inférieur à celui qu’il s’était construit lui-même et qui peut défier plus qu’aucun autre les efforts du temps. Ce monument est la ville de Gênes elle-même, qui lui doit comme une seconde existence par la magnificence, la splendeur et la solidité de ses édifices, et qui, après que les années auront effacé jusqu’aux dernières traces de tant de pierres sépulcrales, redira encore le nom de Galeazzo Alessi. »
(1) Mariette explique cette inscription de la manière suivante : La reine Marie ayant livré aux flammes, en 1533, le château de Folembrai, l’année suivante le roi Henri, pour se venger, assiégea, prit et incendia la forteresse de Pinch, sur les ruines de laquelle il laissa un immense écriteau où on lisait ; Voilà Folembrai ; mots que Vasari ou son imprimeur transforme en vela fole Maria.
(2) Voyez le no 97 du tome III des Lettere Pittoriche.