Page:Vasari - Vies des peintres - t9 t10, 1842.djvu/369

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vient de passer en revue peuvent, sans injustice, être rangés dans cette classe d’artistes, ou, pour mieux dire, de praticiens dont la production fut immense, mais veule et insignifiante. Trop timides, trop faibles ou trop égoïstes pour lutter contre les entraînements déplorables qui devaient pousser la peinture à une décadence honteuse et bientôt au néant, ils se montrèrent sans respect pour le passé, sans préoccupation de l’avenir. Uniquement guidés par leur intérêt personnel, ils ne communièrent point avec l’humanité : aussi ne faut-il pas s’étonner si, malgré les recommandations dont notre auteur a entouré ces hommes, leurs noms sont aujourd’hui plongés dans la plus profonde obscurité.



NOTES.

(1) Siciolante eut pour premier maître Lionardo, dit le Pistoia, disciple duFattore.

(2) Marcello Venusti de Mantoue mourut sous le pontificat de Grégoire XIII.

(3) Marcello représenta, sur le maître-autel de San-Lorenzo-in-Miranda, un saint Laurent. Ce tableau fut remplacé par une peinture de Pietro de Cortona.

(4) Jacopo del Conte, disciple d’Andrea del Sarto, vécut quatrevingt-huit ans, et mourut en 1598.

(5) Cesare Nebbia fut élève du Muziano. Il exécuta de nombreux ouvrages sous les pontificats de Grégoire XIII et de Sixte V. Dans sa vieillesse il se retira à Orvieto, où il mourut âgé de soixante-douze ans, sous le pontificat de Paul V.