velle, lui dit-il d’un ton pénétré, ma femme a reçu ordre de partir sur le champ pour Versailles, & n’en reviendra que dans deux jours.
Mademoiselle de Blezac, affligée de ce retard, se plaignit beaucoup qu’on ne l’eût pas réveillée ; elle demanda si l’on avoit averti son père : & quand il arriveroit : demain, répondit l’artificieux libertin : cette réponse la rassura, & elle reprit bientôt sa gaieté ordinaire. En attendant que la Comtesse revienne, montrez-moi Paris, lui dit-elle. — Il faut, avant de sortir, que vous ayez des habillemens convenables ; vous aurez tout cela demain. Vous savez que je vous aime, & vous jugez, d’après cela, qu’il est de mon intérêt de ne vous présenter dans le monde qu’avec cet éclat dû à vos charmes.
Je veux en toute occasion vous