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il manquoit à ma satisfaction, celle d’être liée à lui par les nœuds de l’hymen.

Sa fortune dépend entierement de son oncle, la mienne est médiocre. Le dessein du Marquis est de le marier avec la fille de Madame d’Alenceau, jeune encore, & veuve depuis deux ans. Son mari en mourant l’a nommée sa légatrice universelle, parce qu’elle soutint un jour dans un cercle nombreux que l’Auteur de l’Art de rendre les femmes fidelles connoissoit parfaitement notre sexe, & que ses maximes étoient admirables. Son époux, le Vicomte de Larac, ami intime de l’Auteur, & zélé partisan de ce livre, fut présent à cette dispute ; il fut tellement enchanté de la sagesse de sa femme, que le lendemain il fit son testament en sa faveur… Le trait