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CHAPITRE III.

Amerina croissoit en beauté, son esprit se formoit, & la curiosité ne tarda gueres à lui faire naître de certaines réflexions.

Elle auroit voulu savoir l’usage de la ceinture. Souvent elle interrogeoit sa Nourrice ; mais Collonide, femme discrette ; éludoit ses questions ; elle connoissoit l’importance d’un tel secret, d’où dépendoit la gloire du Génie & la tranquillité publique.

La Princesse étoit encore insensible ; mais le moment fatal approchoit où elle alloit perdre son cœur & son repos.

Le Prince Congrelino, tributaire du Génie, vint se plaindre des Bia-