Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/13

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II

Laissez mourir l’aïeul qui souffre. Je suis las
De retourner sous le ciel noir les glèbes rudes,
Et de traîner l’horreur de mes décrépitudes
Par nos chemins fangeux où trébuchent mes pas.

Quand vous travaillerez à vos sombres repas,
Ô vers, compagnons des suprêmes solitudes,
Effacez pour jamais, en vos sollicitudes,
Les stigmates sanglants qui souillent mes vieux bras !