Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Trop lâches pour haïr, trop faibles pour aimer,
Vos cœurs déchus ne savent pas se relever,
Et vos reins sont ployés à tous les esclavages.

Et nous vous renierons, du fond de nos cercueils,
Ô fruits humiliants de nos vastes orgueils,
Infimes rejetons de nos amours sauvages !