Page:Vasson - Le Cri du néant.djvu/22

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Puisque le sang d’un Dieu n’a pu sauver le monde,
Rien ne saurait guérir ta misère profonde,
Cœur de l’homme, plus froid et plus dur que l’airain.

Ô vieux cœur qu’un mirage impossible fascine,
Tu ne chasseras pas ta lointaine origine.
Le sang qui te remplit est celui de Caïn.