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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/145

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d’une fille suivant l’usage du pays, ou d’après son propre désir, il doit l’épouser en se conformant aux préceptes de la Sainte Écriture touchant l’une des quatre sortes de mariages.

Ainsi finit le mariage.

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte :

« Les amusements de société, tels que de compléter des vers commencés par d’autres, les mariages et les cérémonies propitiatoires, ne doivent avoir lieu ni avec des supérieurs, ni avec des inférieurs, mais avec nos égaux. On dit qu’il y a haute alliance lorsqu’un homme, après avoir épousé une fille, est obligé ensuite de la servir, elle et ses Parents, comme un domestique, et une telle alliance est blâmée Par les gens de bien. D’un autre côté, les sages qualifient de basse alliance, en la condamnant, le mariage d’un homme qui, de concert avec ses parents, agit en despote envers sa femme. Mais lorsque l’homme et la femme se rendent mutuellement agréables l’un à l’autre, et que les parents des deux côtés les respectent également, cela s’appelle une alliance dans le propre sens du mot. Un homme, donc, ne doit contracter ni une haute alliance qui l’obligerait ensuite à s’abaisser devant les parents, ni une basse alliance que tout le monde réprouve. »