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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/162

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À la fin, lorsqu’il sera édifié sur ses sentiments par sa contenance extérieure et par sa conduite envers lui dans les cérémonies religieuses, les cérémonies de mariage, les foires, les festivals, les théâtres, les assemblées publiques et autres occasions semblables, il devra commencer à en jouir Quand elle se trouvera seule ; car Vatsyayana Pose en principe que, si l’on s’adresse aux femmes en temps convenable et en lieu convenable, elles ne sont jamais infidèles à leurs amants.

Une jeune fille, douée de bonnes qualités et bien élevée, quoique née d’une famille de classe inférieure ou sans fortune, et qui n’est pas en conséquence recherchée de ses égaux ; ou bien une orpheline, privée de ses parents, mais observant les règles de sa famille et de sa caste, doit, lorsqu’elle est venue à l’âge d’être mariée et qu’elle songe à s’établir, faire des efforts pour s’attacher un jeune homme fort et de bonne apparence, ou tel autre qu’elle croira pouvoir l’épouser, par faiblesse d’esprit, et même sans le consentement de ses parents. Elle emploiera dans ce but les moyens propres à s’en faire aimer, et cherchera toutes les occasions de le voir et de le rencontrer. Sa mère aussi ne négligera rien pour les réunir au moyen de ses amies et de la fille de sa nourrice. La jeune fille elle-même s’arrangera pour se trouver seule avec son bien-aimé dans quelque endroit tranquille, et tantôt elle lui donnera des fleurs, tantôt une noix de bétel, des feuilles de bétel