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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/176

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maison à sa femme comme la scrupuleuse observation des règles ci-dessus fixées ».

À l’égard des parents, alliés, amis, sœurs et domestiques de son mari, elle agira suivant leurs mérites. Dans le jardin, elle plantera des couches de légumes verts, des bouquets de canne à sucre, des corbeilles de figuiers, du sénevé, du persil, du fenouil, et le xanthochymus pictorius. Elle y cultivera aussi différentes fleurs, telles que la trapa bispinosa, le jasmin, le gasminum grandiflorum, l’amarante jaune, le jasmin sauvage, la tabemamontana coronaria, le nadyawona, la rose de Chine, et autres. Il y aura également le gazon parfumé andropogon schœnanthus, et la racine parmée de la plante andropogon miricatus. Enfin le jardin contiendra des arbres et des sièges, et, au milieu, un puits, bassin ou réservoir.

La maîtresse de maison devra toujours éviter la compagnie des mendiantes, bouddhistes ou autres, des femmes débauchées et fourbes, des diseuses de bonne aventure et des sorcières. Pour les repas, elle tiendra toujours compte de ce que son mari aime ou n’aime point, de ce qui lui fait du bien et de ce qui lui fait du mal. Aussitôt qu’elle entend le bruit de ses pas lorsqu’il rentre à la maison, elle doit se lever, prête à faire ce qu’il lui ordonnera, et commander à ses servantes de lui laver les pieds, si elle ne les lui lave elle-même. Toutes les fois qu’elle