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Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/280

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confiance en lui parlant de son ancien amour pour lui, et feront allusion à telle ou telle marque de cet amour dont elle s’est toujours souvenue. Cette marque d’amour lui rappellera une sorte de plaisir qu’il aura pu pratiquer, comme, par exemple, sa manière de la baiser, ou sa manière d’opérer le congrès avec elle.

Ainsi finissent les moyens de former une nouvelle union avec un ancien amant.

Lorsqu’une femme peut choisir entre deux amants, dont l’un lui était précédemment uni et l’autre lui est étranger, les Acharyas (sages) sont d’avis que le premier est préférable, parce que, ses goûts et son caractère lui étant bien connus par l’observation qu’elle en a faite, elle pourra aisément lui plaire et le contenter. Mais Vatsyayana pense qu’un ancien amant, qui a déjà dépensé une Grande partie de sa fortune, ne peut ou ne veut pas donner encore de l’argent, et qu’il mérite, par conséquent, moins de confiance qu’un étranger. Il peut, toutefois, se présenter des cas en contradiction avec cette règle générale, suivant les différentes natures des hommes.

Il y a aussi, sur ce sujet, des versets dont voici le texte :

"Une nouvelle union avec un ancien amant peut être désirable, en vue de séparer telle ou telle femme