Mais Vatsyayana dit qu’elle oit préférer celui qui lui donne de l’or, parce que l’or ne peut pas être repris comme d’autres objets, qu’on le reçoit facilement, et que c’est un moyen de se procurer tout ce qu’on désire.
De toutes ces choses : or, argent, cuivre, métal de cloche, fer, vases, meubles, lits, vêtements de dessus, vêtements de dessous, substances parfumées, vaisseaux faits avec des gourdes, huile, blé, bestiaux, etc., première, c’est-à-dire l’or, est supérieure à toutes les autres.
Si la conquête des deux amants exige la même peine, ou si l’on eut obtenir a même chose de chacun d’eux, il conviendra de s’en apporter pour le choix à une amie ; ou bien l’on se décidera d’après leurs qualités personnelles, ou encore d’après les signes de bonne ou mauvaise fortune qu’ils pourront porter sur eux.
S’il y a deux amants, ont l’un est attaché à la courtisane, et l’autre est simplement très généreux, les Sages disent qu’il faut donner la préférence à l’amant généreux ; mais Vatsyayana est d’avis qu’il vaut lieux préférer celui qui est attaché à la courtisane, parce qu’il Peut devenir généreux : en effet, un avare même donne de l’argent s’il est pris d’une femme, tandis qu’un homme simplement généreux. aimera jamais avec attachement. Mais si, parmi ceux qui lui sont attachés, il y en a un pauvre et un riche, elle donnera naturellement préférence au dernier.