Aller au contenu

Page:Vatsyana - Le Kama Soutra, 1979.djvu/308

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

afin de se les attacher, les rencontrera aux heures des leçons de chant, dans les endroits où se fera de la musique, dans des maisons étrangères ; et alors elle priera sa mère, par l’entremise d’une amie ou d’une servante, de lui permettre de s’unir à celui qui lui plaira le plus.

Lorsque la fille d’une courtisane est ainsi donnée à un homme, elle devra observer les obligations du mariage pendant une année, après quoi elle pourra faire ce qu’elle voudra. Mais, même cette année expirée, si son premier mari l’invite de temps en temps à venir le voir, elle renoncera au gain du moment et ira passer la nuit avec lui.

Tel est le mode de mariage temporaire usité chez les courtisanes, et la manière d’accroître leur amabilité. Ce qui en a été dit peut aussi bien s’entendre des filles de danseuses, que leurs mères donneront seulement à des hommes capables de leur être utiles de diverses façons.

Ainsi finissent les moyens de se rendre aimable aux yeux des autres.

a. Si un homme, après avoir frotté son Lingam avec un mélange de poudres de pomme épineuse, de poivre long, de poivre noir et de miel, a un commerce sexuel avec une femme, il la soumet entièrement à sa volonté.

b. L’application d’un mélange de feuilles de la