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APRÈS-DINÉE


Par un soir chaud d’été, sur ce balcon de pierre
D’où l’on voit le grand parc rêveur : très triste, las,
J’admirais votre tête accentuée et fière,
Grisé par les odeurs des somptueux lilas :

Parlant, vous déchiriez quelques feuilles de lierre ;
Nous causions de la vie et pendant ce, le glas
Tintait rauque ; abaissant alors votre paupière,
Vous laissâtes tomber des soupirs, des hélas !