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LE SOUFFLEUR


À Georges Feydeau.


Souffleur cher aux comédiens !
Dans la cahute où tu te tiens,
Tes deux yeux, au niveau des planches,
Ne peuvent voir que des souliers,
Dés bouts de jupons dépliés,
Des traînes noires et des blanches !…


À ta droite, les lourds talons éperonnés
Du ténor ; les chaussons menus devant ton nez
De la belle héroïne ; à gauche, les chevilles
Du chœur des jeunes gens et de celui des filles !…