Page:Vaucaire - Le Panier d’argenterie, 1895.djvu/39

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Parce que Lilia recevait des corbeilles
Pleines de plus de fleurs qu’un rucher n’a d’abeilles,
De qui les tenait-elle ? hélas ! j’en ai souffert…
Alors je fis construire une baraque en fer
Qu’on vitra pour laisser le soleil y paraître,
Et je m’y cloîtrai comme un moine ou comme un prêtre
S’enferme à la Chartreuse ou bien au Mont Cassin,
Depuis le lundi saint, jusqu’au samedi saint.
Seulement ma retraite est indéterminée,
Et je soigne mes fleurs pour passer la journée.