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Page:Vaucaire - Le Panier d’argenterie, 1895.djvu/71

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XX


Petite, je te dois un beau jour de printemps.
(Et je te dois, Printemps, une maîtresse sage,
Car grâce à tes lilas comme à ton paysage,
Elle fut poétique et ce n’est pas l’usage.)
Bref, on nous vit tantôt amoureux et contents.

Sans crainte de froisser les moires de tes manches,
Ni de tourner tes hauts talons, ni d’écorner
Ton chapeau, ni d’user ton cœur à raisonner