s’inclinent) pour accomplir un mariage et distribuer des récompenses.
Mais quel mariage ?
Vous tous, ici présents, à genoux du côté du Palais, et l’oreille prête (il lit) : « Le Général Han, ministre d’État, ayant autrefois sauvé d’un imminent danger, le prince Tsin, frère de Sa Majesté, Sa Majesté demanda au Général quelle récompense il désirait. Celui-ci voulut que sa chère fille, Sïao-Man, devînt la femme du jeune lettré Pe-Min-tchong, qu’il affectionnait tout particulièrement. Le général Han mourut quelques mois après, en se couvrant de gloire. Aujourd’hui que cesse le deuil prescrit, Sa Majesté a daigné se rappeler les paroles de son fidèle Ministre.
» Elle décrète donc qu’il sera fait selon son désir. Sa Majesté confère à Madame Han une noblesse de trois générations ; en outre, Elle donne mille onces d’argent et un bonnet rouge à Sïao-Man. » Il faut accepter avec gratitude les bienfaits de l’Empereur.
Nous les acceptons.