Page:Vaucaire - Parcs et Boudoirs.djvu/21

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Au printemps, nous irions matin,
Quand le décor est neuf encore ;
En été quand la lune dore
Le haut des arbres du jardin ;
L’hiver, devant les cheminées,
En des poses efféminées,
Nous singerions, moi, quelque roi,
Toi, la Vallière ou la Fontanges,
Ce qui ferait rire, je croi,
Sur le plafond les petits anges.

Les jours où je serais songeur,
Je prendrais l’air grave et rageur,
Et le tricorne pour mieux feindre
Le grand Napoléon Premier ;
Tandis que, mise en Récamier,
Pâle, tu semblerais me craindre…