Page:Vaucaire - Parcs et Boudoirs.djvu/29

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Ô toi Nature ! exquise femme !
Toi, la femme de l’Univers,
Parfume-nous, emplis-nous l’âme
De musiques et de beaux vers !
Chaque jour change de costume :
Hier en azur, demain en brume ;
Sois coquette, cours, distrais-nous,
Nous t’adorerons à genoux.

Cette nuit l’eau t’a réveillée,
Et c’est pourquoi nous nous troublons
En aspirant ta chair mouillée
Que le soleil par la feuillée
Illumine de satins blonds.