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» Ces touches d’un ivoire pâle
» S’usèrent sous mes doigts royaux ;
» Elles se rappellent l’opale
» De mes bagues, rares joyaux.
» Mes yeux bleus sont devenus ternes,
» Mes fines oreilles, jamais
» N’entendront vos chansons modernes,
» Ni les vieux refrains que j’aimais !
» Ne m’évoquez pas amants mièvres !
» Pour qui ce temps enseveli
» — Un sujet de rêve joli —
» Est un excitant à vos fièvres !
» Ne m’évoquez pas, amants mièvres
» Car vos baisers je les entends,
» Eux, vont de vos cœurs à vos lèvres,
» Et moi je n’ai ni cœur, ni dents. »