Page:Vaudere - L anarchiste.pdf/231

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
224
UNE VENGEANCE

ment s’était-elle trouvée là, sans que personne ne l’eût jamais vue, c’est ce que je n’ai pu savoir. Quand Monsieur revint à lui, il entra dans une grande exaltation qui nous épouvanta à tel point que nous voulûmes briser cette maudite figure. Mais il se jeta sur nous avec rage et nous défendit d’en approcher jamais. Ce pauvre Clairon, à partir de ce matin, se mit à hurler à la mort de si lamentable façon que je l’attachai au fond du parc. Il rompit sa chaîne et revint pleurer sous les fenêtres ; je le rouai de coups, je le perdis dans la campagne, rien n’y fit. Enfin, à bout de patience, monsieur Georges m’ordonna de le tuer pour avoir un peu de repos……