sinat commis dans la demeure du fermier et au discrédit qu’il avait dû jeter sur lui.
A mon grand étonnement, Guillaumet m’arrêta au milieu de mes protestations.
— Tous les torts sont de mon côté, et je ne sais si, à la place de Jacques, je n’en aurais pas fait autant. Maître Vuillefroy — que Dieu ait son âme ! — l’insultait depuis une heure et, sottement, pris par la boisson, je riais de ses grossières plaisanteries qui ne prouvaient rien et tombaient comme grêle sur votre protégé.
— Comment, monsieur Guillaumet, vous le défendez ?
— Certes ; ce garçon n’est pas un meurtrier, ce n’est qu’un fou ! un fou ! un fou !…
— Pourtant, ces attentats ?…
— C’est pour vous en parler que je suis venu : Jacques ne les a pas commis…
— C’est impossible… il a avoué !
— Qu’importe ! Je jure qu’il est innocent !
— Mais, cependant, il s’est chargé de toutes les abominations commises dans ces derniers temps. Il m’a fort clairement donné des détails sur la façon dont il avait lui-même placé les bombes dans les maisons condamnées. Il a été reconnu par plusieurs témoins…
— Ces témoins ont été égarés par la frayeur. Un seul mot suffira, d’ailleurs, pour vous convaincre :