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EN CORÉE

jette sur les cités une lourdeur de silence qui engendre la tristesse chez l’Européen, et qui, chez l’indigène, perpétue l’indifférence.

Toute personne qui se permettrait de profiter d’une élévation quelconque pour regarder dans une maison coréenne encourrait les peines les plus graves. Un fonctionnaire se verrait dégradé, un inférieur roué de coups, et même, m’a-t-on assuré, soumis à la torture.

Ce sont là des préjugés anciens que l’on respecte encore, sans y être autrement attaché. Les instincts de progrès éveillés chez ces peuples par le contact des étrangers, et surtout des missionnaires catholiques, accompliront l’œuvre lente, mais assurée, d’épurer les mœurs en élaguant les abus.