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Les mœurs de la Chine et du Japon ont été maintes fois décrites, sinon dans tous leurs détails intimes, du moins dans leurs lignes générales. Il n’est donc guère nécessaire de dépeindre les rites du mariage coréen, empruntés, pour une grande part, aux cérémonies chinoises.

L’époux ne verra sa future qu’au seuil de la chambre nuptiale, et, si ses désirs, si ses appréciations de la beauté, ne sont pas satisfaits, il gardera quand même sa femme, et son désappointement, qu’il devra taire, par devoir et par prudence, la famille de la fiancée se tenant prête à venger tout affront.

Un seul usage diffère dans la péninsule, où l’oie est considérée comme l’emblème de la fidélité conjugale. Aussi ce volatile figure-t-il immanquablement parmi les cadeaux que le fiancé envoie à sa promise…