Il appert, de l’étude de ces doctrines, que le bouddhisme se greffe sur le sivaïsme, qui semble devoir être la plus ancienne des religions, ainsi, d’ailleurs, que l’enseigne la littérature dravidienne.
D’après la doctrine monothéiste, Tout est compris dans ces trois termes : Dieu, l’âme, la matière.
Issouara, Ilva ou Dieu est la cause efficiente. Il meut la matière passive et sans fin, et lui seul la féconde.
Le bouddhisme n’a pénétré en Chine qu’au premier siècle de notre ère. Mais Lao-Tseu, né 604 ans auparavant, l’avait pressenti, et, parmi les philosophes chinois, il enseigna que toutes les formes matérielles et visibles ne sont que des émanations ou des manifestations de la Raison suprême, qu’il nomme « Tao ».
Le sinologue G. Pauthier et le Père Mailla dans son Histoire générale de la Chine, ont merveilleusement