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EN CORÉE

chant, que ces apparences de carapaces ne sont autres que les toitures des cases indigènes. Ces toits sont formés de boue amalgamée à des pailles et à des feuillages séchés. Le tout, réuni, est d’une dureté extraordinaire.

L’architecture coréenne, non seulement dans les villages, mais souvent même dans l’intérieur des villes, est d’un primitif comique.

Les murailles sont faites de boue comme les toitures. Cette boue, en dehors et en dedans, est plaquée de pierres superposées, attachées entre elles par des cordes de paille de riz tressées !… La solidité de ces murailles ne se prolonge pas au delà d’une ou deux années, au bout desquelles l’indigène rassemble ses matériaux, redélaye sa boue, réédifie les pierres et les entoure de cordes neuves.