Page:Vautier, Frandin - En Corée, 1905.pdf/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



Séoul, avec ses rites ésotériques, ses bonzes et ses bayadères, ses avatars et ses fétiches, ses monuments, ses mœurs, son roi et ses palais, attire mon imagination par la toute-puissance du « jamais vu ».

Pour m’arracher à mes émotions, il ne faut rien moins qu’une aventure qui m’arrive aux portes de Séoul.

En passant devant les dernières maisons de l’ultime village, mes oreilles sont déchirées par une cacophonie épouvantable. C’est à croire que l’on déchiffre là une tétralogie nouvelle.

J’ai souvent entendu, en Chine ou au Japon, les démoniaques harmonies des gongs et des tambours orientaux, mais rarement avec une telle intensité de