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Les porcelaines, les laques, les incrustations de nacre, d’or et d’ivoire, sont, chez ce peuple, d’incontestables merveilles.

Mais l’industrie et l’art coréens ont été absorbés par le Japon, et, depuis cinq siècles, le gouvernement a interdit à la péninsule tout commerce d’exportation, la condamnant ainsi à la plus extrême misère.

L’indolence du caractère indigène lui donne, généralement, une apparence d’infériorité intellectuelle qui n’est pas, en réalité, la caractéristique de sa race.

Semblable à la nature qui l’entoure, l’âme de ce peuple encore en gemmation possède l’innéité des